Projet de loi contre nos retraites

(actualisé le )

Du 7 au 15 octobre, l’Assemblée nationale examine le projet de loi sur la retraite. Au programme : allongement de la durée de cotisations, décote, désindexation des pensions vis-à-vis des salaires, augmentation des cotisations payées par les salarié-es… Ce projet de loi poursuit le travail de démolition du droit à la retraite, entamée par plusieurs gouvernements précédents (1993, 1995, 2003, 2007, 2010). Son contenu est inacceptable.
D’autres choix sont possibles

Rien ne justifie de nouveaux reculs sociaux. Le droit à une retraite correcte est un droit fondamental pour tous et toutes. Le nombre de chômeurs-ses montrent qu’il faut réduire le temps de travail de tous (et pas les salaires) et non pas l’allonger. Les ressources financières sont très largement disponibles dès lors qu’on les répartit différemment.

Il manquerait 20 milliards pour les retraites d’ici 2020 ?
- Les profits des actionnaires ne cessent d’augmenter !
- La fraude fiscale, c’est 80 milliards par an !
Retrait du projet !

Pour l’Union syndicale Solidaires, il n’est pas question d’accepter d’un gouvernement de Gauche ce que nous refusions d’un gouvernement de Droite. Ce projet n’est pas aménageable : c’est une attaque contre les droits des salarié-es, contre les acquis obtenus par les luttes des générations précédentes.
Quelles actions pour gagner ?

Gouvernement et patrons ne nous feront pas de cadeau. Seul le rapport de force peut les faire renoncer à leur projet. Pour gagner, il faut agir. Dès l’été, nous avions pu former un front unitaire rassemblant CGT, FO, Solidaires et FSU, qui appelaient à une journée de grève et de manifestations le 10 septembre.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il fallait bien entendu une suite à cette journée. C’est pour cela que, depuis le 10, nous proposions qu’il y ait une rencontre intersyndicale et des décisions d’action nationale unitaire. Nous n’avons pas été entendus par les autres organisations syndicales.

Plus d’un mois plus tard et alors que le débat se terminera à l’Assemblée nationale, la date du 15 octobre est tardive. Mais nous n’avons pas le choix ; pour changer la réalité, il faut partir de celle-ci, pas de ce que nous aurions voulu qu’elle soit ! Réussissons la journée d’action nationale du 15 octobre, à l’appel de la CGT, de FO, de Solidaires, de la FSU ! A la base, construisons l’unité pour gagner !